Seulement 20.000 visiteurs au salon de l'herbe 2012

Pour son retour à Nouvoitou les 23 et 24 mai dernier, au Sud de Rennes, après trois ans d’absence, le Salon de l’herbe a enregistré plus de 20 000 visiteurs sur les deux jours. Un score vraisemblablement imputable aux conditions météorologiques de ces dernières semaines. En effet, le Grand Ouest a connu une fin du mois d’avril et un mois de mai extrêmement pluvieux, ce qui a retardé les interventions aux champs. Le retour du soleil, la veille de l’ouverture du salon, a enfin permis aux éleveurs d’intervenir sur leurs chantiers d’ensilage et de semis de maïs.

Frédéric Bondoux, Commissaire Général du Salon de l’herbe est « frustré de ne pas avoir progressé en termes de fréquentation depuis l’édition de 2009. D’autant plus frustrés que cette année, nous posions les bases d’un nouveau positionnement et que nous avions développé, pour l’occasion, une campagne de communication très importante dans la presse nationale depuis février, mais aussi la presse agricole départementale et la presse quotidienne régionale pendant plus d’un mois avant l’ouverture du salon.»

Côté exposants, l’avis est unanime : l’organisation du Salon de l’herbe 2012 pour l’installation et le démontage était  irréprochable et le site extrêmement bien préparé. Le bilan global est très positif pour les semenciers, de même que pour les fournisseurs d’accessoires, d’équipements et fournitures (films, ficelles…). En effet, les contacts tissés sur leur stand avec les éleveurs ont été nombreux et de qualité.  En revanche, pour les marques proposant du matériel de récolte, le bilan est un peu moins satisfaisant côté fréquentation. Frédéric Bondoux analyse « La conjugaison de deux facteurs - fréquentation ‘moyenne’ et part importante dans l’Ouest des achats en CUMA ou en ETA – explique cette déception. Nous allons en tirer les conséquences et mettre en place des évolutions importantes pour la pérennité de notre salon dans l’Ouest de la France, en particulier en élargissant le discours sur l’ensemble des fourragères produites sur l’exploitation. Nous nous interrogeons également sur le fait de décaler le salon à Nouvoitou d’une à deux semaines.»

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