Pour la FNSEA, « L’affaire Findus, qui concerne le remplacement de la viande boeuf par de la viande de cheval sur des produits transformés surgelés, est un sujet grave. Il s’agit tout d’abord d’une fraude. Il y a bien tromperie du consommateur sur la nature de la viande utilisée. Ce délit pénal qui n’est, ni un problème sanitaire, ni un problème de traçabilité, mérite une sanction exemplaire pour le ou les responsables. » Pour la Coordination Rurale, cette affaire « met en lumière ce que la CR dénonce depuis des années : la multiplication des intermédiaires et les matières premières agricoles qui sont soumises aux marchés boursiers et au libre-échange débridé entraînent de nombreux problèmes (spéculation, problèmes sanitaires, famines…). » Pas de réaction pour le moment du MODEF et de la Confédération Paysanne.
La FNSEA et la CR rappellent que cette affaire met en lumière les disproportions d’obligations auxquelles sont soumises d'un côté les productions françaises et de l'autre, les produits agricoles importés.
Pour la FNSEA, « Il est temps de rappeler que les paysans français et l’ensemble de la profession ont fait des efforts colossaux pour mettre en place un système de traçabilité et d’identification exemplaire. Cela s’est traduit par exemple par les cahiers des charges et les logos de VPF et VBF. Il est donc urgent que l’origine des matières premières agricoles soit mentionnée dans les produits transformés de manière obligatoire. C’est un enjeu de transparence vis-à-vis du consommateur et de condition de concurrence équitable pour les éleveurs français ».
Pour la CR, "compte tenu des nombreux contrôles et des efforts réalisés par les éleveurs français pour permettre une traçabilité irréprochable (alimentation – produits vétérinaires – bien-être animal – double identification auriculaire…), la Coordination Rurale s’indigne qu’une telle tromperie envers le consommateur puisse avoir été mise en place".
Par ailleurs, "la CR souligne qu’il est anormal qu’on exige des éleveurs une transparence pointilleuse et sans faille alors que les intermédiaires et les industries agro-alimentaires agissent à leur guise !
Face à une telle affaire, la Coordination Rurale s’inquiète du préjudice causé aux éleveurs et à l’image de qualité réputée du bœuf français. Le revenu des éleveurs étant déjà très faible, ces derniers n’ont vraiment pas besoin que les consommateurs perdent confiance en leur production".
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