Pour BASF, le débat autour du plan abeilles annoncé par le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll représente une opportunité de prendre en compte la réalité du terrain et la nécessité d’un dialogue honnête entre monde apicole et monde agricole. Si vraiment tous les acteurs veulent la réussite du plan apiculture durable proposé par le gouvernement, alors il est temps d’instaurer ce dialogue tourné vers l'avenir. Si les causes sont multifactorielles et complexes comme le rappellent les scientifiques, alors des actions doivent être engagées par les gens de bonne volonté sur le terrain. Pour la firme, il est primordial de ne pas reproduire les controverses qui bloquent le dossier abeilles depuis maintenant 20 ans en France. « Les faits doivent prendre le pas sur les polémiques». Et de rappeler que l’insecticide « Regent TS » (fipronil) suspendu en 2004 à la suite des accusations d’apiculteurs, a été définitivement mis hors de cause par la décision de la Cour de Cassation en... 2012.
Le monde agricole et les entreprises sont prêts à accélérer leur contribution comme ils ont déjà commencé à le faire avec certains apiculteurs :
- renforcement des Bonnes Pratiques Phytosanitaires pendant le butinage des abeilles.
- mise en place de couverts biodiversité pour alimenter les abeilles pendant leur période de disette : 8 300 ha de fleurs riches en pollen ont été semés en 2012.
- développement de méthodes de lutte efficaces contre le varroa - un acarien qualifié d’ennemi numéro 1 des abeilles - pour aider les apiculteurs à améliorer l’état sanitaire de leur rucher. En 2012, seulement 42% des ruches ont été traitées avec un produit homologué contre le varroa.
« Les faits doivent prendre le pas sur les polémiques»
BASF tient à rappeler que son insecticide REGENT TS, dont la matière active est le fipronil, suspendu en 2004 à la suite des accusations d’apiculteurs, a été définitivement mis hors de cause par la décision de la Cour de Cassation. Le 30 mai 2012, la plus haute juridiction française a en effet confirmé le non-lieu pour le REGENT TS prononcé en 2009. Cette décision qui s’appuie sur l’ensemble des expertises scientifiques françaises et européennes repose sur plus de 8 ans d’investigation.
Elle confirme les décisions de Justice précédentes (1). "Aucune preuve scientifique démontrant une quelconque nuisibilité pour la santé de l’homme ou celle des animaux, dans le cadre d’un usage correct de la molécule, n’avait été apportée" selon la Cour d’Appel de Toulouse.
(1) Ordonnance de non-lieu du tribunal de Saint Gaudens rendue le 30 janvier 2009, elle-même confirmée par l’arrêt de la Cour d’appel de Toulouse en septembre 2010.
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