BASF Agro a calculé qu’aujourd’hui, 1€ investi dans la protection fongicide rapporte environ 7€ de gains nets pour le céréalier, soit un retour sur investissement des plus hauts connus ces 10 dernières années. L’occasion pour la firme de rappeler que son innovation, la SDHI de 3ème génération, le Xemium (présente dans le produit Adexar) apporte un réel plus en matière d’efficacité et de rendement selon les essais ARVALIS-Institut du Végétal par rapport aux anciennes solutions associant triazoles et strobilurines. Mais BASF rappelle qu'il ne faut pas trop fortement sous-doser et qu'il faut utiliser cette innovation au bon stade des céréales.
Selon BASF, « faire le choix de Xemium pour le traitement pivot de la dernière feuille dans le contexte 2013 est un choix pertinent, qui rendra plus efficiente la protection fongicide ».
" Cependant, il est indispensable de l’utiliser à une dose adaptée: adaptée au programme (date et nature du traitement avant Xemium), au risque parasitaire, à la durée de protection nécessaire et au besoin éventuel de curativité".
Et la firme de regretter "que les innovations sont trop souvent utilisées à des doses réduites, permettant tout juste une performance identique à celle obtenue avec les anciennes références. Ceci peut expliquer en partie pourquoi les rendements n’augmentent plus en France depuis plusieurs années, malgré des progrès génétiques et phytosanitaires constants".
Tout aussi important que la "bonne dose", le positionnement des traitements conditionne aussi fortement la rentabilité pour l’agriculteur
Le stade Dernière Feuille Etalée (DFE) est le pilier de la protection en blé.
Les deux dernières feuilles et l’épi du blé contribuent pour 85% à l’élaboration du rendement. Il est donc primordial de raisonner sa protection à partir de ce stade critique DFE, en y consacrant l’essentiel de son investissement.
Les essais, menés depuis plusieurs années par BASF Agro avec l'outil d'aide à la décision "Atlas maladies du blé" (en collaboration avec Arvalis-Institut du Végétal), montrent qu’à investissement fongicide constant, la date du premier traitement sur septoriose et sa conséquence sur le programme fongicide font varier le rendement de 5 quintaux en moyenne. En 2012, cet écart moyen était même de 6 quintaux. Etant donné un contexte hivernal qui dure: végétation en retard et pression maladie incertaine Les conditions fraîches et pluvieuses subies cet automne/hiver par les blés conduisent à un retard du stade épi 1 cm d’une quinzaine de jour, par rapport à une année normale, dans la plupart des régions françaises.
Ce stade ne devrait pas être atteint avant fin mars/début avril, dans les grandes régions céréalières.
Ces conditions climatiques ont également un impact sur les rouilles et sur le nombre de cycles du piétin-verse.
Quant au reste du cortège cryptogamique, la météo d’avril/mai imposera le niveau de pression note BASF.
Dans l’ouest de la France, le risque piétin-verse est présent et tout le monde surveille l’arrivée de la rouille jaune.
Avec un début 2013 tardif, le développement des pathogènes est moins prévisible que d’habitude; les conditions climatiques à venir seront déterminantes.
C’est pourquoi il sera important de réaliser les observations adéquates en s’aidant d’outils tels qu’'Observ'OnLine, proposé par BASF Agro aux distributeurs, et des "points de saison" sur l’évolution des maladies, mis en ligne régulièrement par les experts régionaux de BASF Agro sur le site Internet de l'entreprise.
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publié par PariRomb
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publié par Aurelien-ppm
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