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Grande Distribution: l’ANIA en a plus qu’assez des procédés de la Grande Distribution

Par Jean Moullart | Publié le 09 Avril 2013 à 14:38
Grande Distribution: l’ANIA en a plus qu’assez des procédés de la Grande Distribution

Alors que les négociations commerciales viennent de s'achever, les premiers retours des entreprises agroalimentaires sont plus qu'alarmants. Les distributeurs, sans aucune exception, se sont montrés sans foi ni loi et encore plus agressifs que les années précédentes selon le syndicat des entreprises agroalimentaires (ANIA): conditions dramatiques de conclusion des accords à l'égard de tous les industriels, refus systématiques et généralisés des tarifs des industriels, plans d'affaires totalement vidés de leur contenu, aucune contrepartie aux réductions de prix, aucun engagement des enseignes, pressions psychologiques et économiques scandaleuses ... Jean-René Buisson, le président de l’ANIA demande à François Hollande de tenir ses promesses, notamment son engagement n°6 de la campagne électorale pour prendre toutes les mesures nécessaires pour une application stricte et effective de la loi.

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Selon Jean-René Buisson, président de l’ANIA, le syndicat des entreprises agroalimentaires, les avis rendus par la Commission d'Examen des Pratiques Commerciales (CEPC) et les perquisitions de la Direction de la Répression des Fraudes et de la Concurrence (DGCCRF) n'ont pas suffi pour que les distributeurs cessent d'imposer la loi du plus fort.

 

De ce fait, les entreprises agroalimentaires, et en particulier les TPE-PME, subissent de plein fouet la pression des distributeurs. « La guerre des prix entre enseignes doit cesser immédiatement si l'on veut maintenir une filière agroalimentaire en France.

 

Il est urgent que le gouvernement prenne des mesures concrètes et immédiates qui ne peuvent se traduire que par l'ajustement nécessaire du dispositif existant. Faute de quoi, c'est le modèle alimentaire français et ses entreprises qui vont disparaître » prévient l’ANIA.

 

« Cela fait bien trop longtemps que les distributeurs agissent impunément. En 2012, ce sont près de 5 000 emplois qui ont disparu et cette année 5000 autres disparaitront si les pouvoirs publics ne font rien de concret. Cette course effrénée au prix le plus bas, sans aucune prise en compte des augmentations de matières premières, ne peut plus continuer. Il est temps que les distributeurs prennent leurs responsabilités et acceptent de payer le juste prix des produits. S'ils n'en prennent pas conscience eux-mêmes, il va falloir les y contraindre. Pour cela, la LME doit être amendée sur certains points », indique Jean-René Buisson, Président de l'ANIA.




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