Suspectant la supercherie d’oignons commercialisés sous l’appellation échalote, la Section Nationale Echalote a décidé de mener, en 2012, ses propres essais sur plusieurs variétés d’échalote de semis, autorisées à bénéficier de l’appellation échalote. Ces essais, conduits au sein d’un organisme qualifié, certifié pour son indépendance, le GEVES, avaient pour but de vérifier le respect de ces variétés vis-à-vis du cadre juridique européen. Les résultats sont connus en janvier 2013 dernier et les doutes sont confirmés : un certain nombre de variétés, inscrites au Pays-Bas et au catalogue Européen en tant qu’échalotes de semis, sont en fait des oignons.
La Section Nationale Echalote entend faire respecter la réglementation européenne en vigueur et limiter le préjudice subi par les producteurs, mais aussi par les consommateurs qui sont victimes de tromperie sur les qualités du produit.
Les producteurs d’échalotes traditionnelles demandent aux autorités françaises et européennes :
1/ La radiation des catalogues officiels des variétés ne répondant pas aux caractéristiques de l’échalote
2/ Un dédommagement pour le préjudice subi
3/ L’interdiction immédiate de vendre les bulbes de ces variétés sous le nom « Echalote » ou « Echalote issue de semis » pour cause de tromperie du consommateur
Pour les producteurs d’échalotes traditionnelles, les enjeux de ce nouveau conflit sont fondamentaux: la défense du consommateur, qui se trouve trompé et lésé, mais aussi la défense du patrimoine culturel et cultural français, aujourd’hui menacé par ces variétés hybrides, qui, pour certaines, ne devraient même pas bénéficier de l’appellation « échalote ».
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