Alors que l’hiver et le début du printemps sont traditionnellement des périodes de forte activité, les intempéries qui durent depuis plusieurs mois frappent durement les entreprises de travaux forestiers dans tous les massifs forestiers, surtout en abattage et débardage des bois. Les parcelles actuellement gorgées d’eau ne permettent pas aux engins de débardage d’accéder aux chantiers dans des conditions respectueuses des sols. 8 300 entreprises et 15 000 salariés qui exercent des travaux de sylviculture-reboisement et d’exploitation forestière doivent faire face à un net recul de leur activité suite à violentes intempéries qui se sont abattues sur la France ces derniers mois. La FNEDT se mobilise.
Les entreprises de travaux forestiers accusent une baisse d’activité nationale de 30%, avec un recul d’activité encore supérieur en plaine et dans les peuplements feuillus. « Toute la filière est fragilisée. Nous ne pouvons plus approvisionner les industries du bois. Les prochaines semaines seront décisives pour la pérennité des entreprises de travaux forestiers, du maintien de leur activité et surtout des emplois » s’est inquiété Gérard Napias, Président de la Fédération nationale EDT en clôture du Congrès national EDT le 24 mai dernier.
Les membres de la Commission forestière FNEDT réunis à Paris le 29 mai ont donc constaté que toutes les régions de France sont impactées. « Les entreprises de travaux forestiers réalisent 70 % des travaux de sylviculture-reboisement et 80 % des travaux d'exploitation en France » rappelle François Pasquier, Vice-président forêt de la Fédération et Président de la Commission forestière FNEDT, qui ajoute « Ces travaux, exercés en respectant les règles de gestion durable des forêts et de sécurité des intervenants, sont réalisés avec des engins et des équipements manuels ou mécanisés parfaitement adaptés aux chantiers. Mais cela ne suffit pas pour faire face à la situation dramatique actuelle. Les investissements matériels réalisés par nos entreprises sont très élevés. Nos trésoreries ne suivent plus ! ».
Malgré les conditions climatiques déplorables, les ETF ont essayé de s’adapter en réalisant les chantiers les plus accessibles. « On constate une multiplication des ouvertures de chantier, ce qui engendre des coûts supplémentaires de déplacement puisque très peu de chantiers sont terminés. Ils ne peuvent donc pas être facturés. Dans le même temps, les entreprises subissent une très forte baisse de leur trésorerie et doivent faire face aux remboursements de leurs emprunts contractés sur les engins et aux paiements des cotisations sociales. Nos entreprises se retrouvent en grande fragilité financière » s’inquiète François Pasquier.
La FNEDT a adressé une première demande de déclenchement du dispositif de crise MSA pour les charges sociales et l’intervention du médiateur du crédit pour les entreprises de travaux des vallées de la Seine et de l’Aube. Une demande nationale est en préparation. Pour les forêts publiques, une dérogation concernant les dates limites de fin de chantier a également été obtenue. La FNEDT demande la généralisation de cette mesure aux chantiers réalisés en forêts privées. Les intempéries constituant aujourd’hui un cas de force majeur.
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