La semaine prochaine devrait être décisive sur le budget européen et le cadre de la Politique Agricole Commune pour la période 2014-2020. Selon Xavier Beulin, « si sur les perspectives financières, nous pouvons nous attendre à une simple validation des travaux déjà réalisés, il en est tout autrement pour la PAC , sujet pour lequel de nombreux points essentiels restent à négocier entre le Parlement Européen, le Conseil des Ministres et la Commission ». Car la France, première agriculture en Europe, a un rôle moteur et essentiel à tenir dans ces négociations. Face à des ultra-libéraux promoteurs d’une PAC réduite à sa plus simple expression, une aide directe harmonisée à l’hectare, la France devra faire valoir le maintien d’indispensables outils.La FNSEA sera présente à Luxembourg avec ses partenaires du COPA syndicat européen des agriculteurs dont fait partie la FNSEA) pour faire valoir aux négociateurs les attentes des paysans. Le cadre qui sera défini est fixé pour sept ans : un enjeu fondamental pour l’avenir de notre agriculture et de ses capacités de performances.
Comme le rappelle la FNSEA, face à des ultra-libéraux promoteurs d’une PAC réduite à sa plus simple expression, une aide directe harmonisée à l’hectare, la France devra faire valoir le maintien d’indispensables outils.
- Pour tenir compte des disparités entre exploitations, productions, régions ;
- Pour faire face à la volatilité des prix, des charges et aux conséquences des aléas;
- Pour accompagner la modernisation des exploitations et le renouvellement des générations;
-Pour renforcer la place des producteurs dans les filières alimentaires.
Il est bon de rappeler que les productions agricoles et agro-alimentaires françaises sont essentielles à la dynamique de notre commerce extérieur, de l’emploi et de l’activité des territoires. C’est pourquoi, la FNSEA estime primordial de pouvoir disposer de mesures permettant :
- Dans les modalités de verdissement, de donner, dans un cadre communautaire, la souplesse nécessaire à l’adaptation des exploitations qui ne sauraient être des entreprises figées pour sept années ;
- De sortir progressivement des références historiques avec une évolution lente, raisonnable et soutenable vers une convergence sans effet accélérateur dont un objectif ambitieux serait déjà une réduction des écarts à la moyenne de 50 % à horizon 2020 ;
- De consolider la reconnaissance du caractère privé des interprofessions et de leur financement en laissant souplesse et opportunité pour leur agrément et leurs capacités d’action en lien avec la diversité des filières.
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