Les intempéries ravageuses de cette année 2013 auront un impact considérable sur le travail des agriculteurs français. Pour la Coordination Rurale (CR), il est temps de tirer les leçons de cette expérience malheureuse afin de ne pas revivre ces situations.
Limiter les inondations
De nombreux agriculteurs voient leurs champs sous l'eau. Selon le syndicat, l'artificialisation des terres agricoles et l'imperméabilisation qui en résulte ont considérablement diminué les capacités d'absorption des sols. A cela s'ajoutent les contraintes liées aux investissements de drainage des terres et au curage des fossés qui découragent les meilleures volontés. Aujourd'hui, l'entretien des digues et des fossés met les agriculteurs comme les collectivités hors-la-loi. Il est urgent pour la CR de revoir, si ce n'est la loi sur l'eau, au moins son application sur le terrain qui dépend d'une police de l'eau aux interprétations parfois abusives de la réglementation.
Se préparer aux sécheresses futures
Si c'est le trop plein d'eau qui nous porte préjudice aujourd'hui, n'oublions pas pour autant les sécheresses passées, et celles qui pourraient venir. La CR rappelle que que l'excès d'eau de cette année aurait pu être bien utile pour remplir des retenues collinaires qui serviraient demain. Comme la CR le porte depuis toujours, l'irrigation est la meilleure assurance contre la sécheresse et il est temps de débloquer, localement et au niveau national, le dossier des retenues d'eau.
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