BASF a exprimé aujourd’hui son désaccord avec la dernière décision de la Commission européenne visant à restreindre à tous les deux ans l’usage de certains traitements de semence à base de fipronil. BASF souhaiterait que la Commission s’engage dans un plan d’action ambitieux visant à identifier les réelles causes du déclin e la santé des abeilles. Car la plupart des experts, y compris ceux de BASF, reste convaincue que le déclin de la population des beilles est causé par des facteurs multiples et complexes, et qu’une restriction du Fipronil ne permettra pas d’améliorer la situation des abeilles. BASF tient à rappeler que la Justice a confirmé en septembre 2012 le non-lieu dans le procès de Saint Gaudens, innocentant ainsi le fipronil de toutes les accusations de mortalité d’abeilles en France.
Pour Jürgen Oldeweme, vice-président du département "Sécurité produits et affaires réglementaires" de la division Protection des Plantes de BASF, «la décision prise au sujet du fipronil est le résultat d’une évaluation qui s’est largement focalisée sur de nouveaux domaines d’expertise sur les abeilles qui posent encore questions et pour lesquels il existe actuellement un débat dans la communauté scientifique. De plus, les données de terrain, qui valident un usage sécurisé de notre produit pour les abeilles n’ont pas été suffisamment prises en compte».
«Nous sommes certains que l’Europe peut réaliser conjointement les deux objectifs que sont la protection des pollinisateurs et le soutien à l’agriculture européenne. Mais pour cela, les autorités doivent s’engager à proposer une approche qui permette le renforcement de la santé des abeilles, tout en respectant un cadre scientifique solide.»
BASF appelle à la prise en compte de la dimension multifactorielle du dépérissement des abeilles et à la mise en place de mesures concrètes pour améliorer la santé des abeilles sur la base d’analyses scientifiques et multifactorielles.
Ces dernières années, BASF a travaillé avec des scientifiques et des apiculteurs pour déterminer les facteurs qui impactent potentiellement la santé des abeilles.
Grâce à ces connaissances, l’entreprise propose aujourd’hui des solutions concrètes et validées par les apiculteurs pour améliorer la santé des abeilles, comme l’introduction de jachères apicoles riches en pollen pour contribuer à une meilleure alimentation des abeilles. Autre contribution: le partenariat de BASF avec l’entreprise canadienne NOD "Produits pour l’apiculture", qui propose, en partenariat avec les apiculteurs européens, une solution innovante pour contrôler le varroa, un acarien parasite des abeilles, premier facteur de mortalité dans les ruches. Ces initiatives illustrent comment abeilles et agriculture peuvent coexister.
«Nous soutiendrons la Commission européenne dans le développement de mesures concrètes qui pourraient à la fois être bénéfiques pour les abeilles et permettre une production alimentaire européenne de qualité accessible à tous. La restriction programmée de l’usage du fipronil en Europe ne permettra pas cela» regrette amèrement Jürgen Oldeweme.
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