Cette année, la rouille jaune arrive précocement dans les parcelles, en raison du climat doux et pluvieux de l’hiver. Les variétés sensibles, semées fin septembre-début octobre, sont particulièrement exposées au risque. Il est recommandé de traiter dès maintenant si des foyers sont observés.
Dans les années plus classiques, une arrivée précoce se situe autour du stade épi 1 cm. Ce stade permet, en présence de foyers actifs de rouille jaune (pustules pulvérulentes), de déclencher une intervention fongicide.
Cette année, non pas que les stades soient en retard, c’est la maladie qui arrive tôt avec des niveaux de contamination divers. Dans certaines parcelles, ce sont quelques pustules éparses qui sont observées mais dans d’autres parcelles, la présence de foyers actifs et en cours d’extension est signalée.
Les prévisions météo restent favorables au développement de la maladie : il est donc préférable d’intervenir dans les parcelles présentant des foyers spécifiquement et d’attendre le stade épi 1 cm pour celles qui n’ont que quelques pustules. D’autre part, il apparaît important de maintenir la surveillance, en particulier sur les variétés sensibles (voir figure 1).
Le choix de produit s’oriente sur une triazole solo ou associée (époxiconazole, cyproconazole, tébuconazole…) ou un mélange triazole + strobilurine ou une strobilurine solo.
En situation d’intervention curative, une demi-dose sera sûrement le minimum nécessaire dans un grand nombre de situations. En 2012, les essais avaient démontré qu’un investissement d’une vingtaine d’euros était nécessaire et indispensable pour contrôler les débuts d’attaques.
La plupart des fongicides peuvent être appliqués dès le stade tallage mais il conviendra de vérifier sur l’étiquette des produits que l’application est possible à ce stade. A titre d’exemple, Cherokee est applicable à partir du stade 1 nœud en présence de septoriose.
Pour les produits récents comportant sur l’emballage le nouvel étiquetage (nouveau logo et nouvelles phrases de risques commençant par H), il est nécessaire de se référer à la Fds (fiche de données de sécurité) pour obtenir les anciennes phrases. En effet, l’arrêté mélanges n’ayant pas été revu, ce sont toujours les anciennes phrases de risques qui permettent de savoir si le mélange est autorisé ou non. A titre d’exemple, le mélange d’un produit contenant époxiconazole n’est pas possible avec un Abak/Quasar (R 40 tous les deux).
Figure 1 : Echelle des sensibilités variétales à la rouille jaune (en rouge les variétés touchées en 2014) (©Arvalis)
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