En France, la mise en place depuis 1999 d’un réseau de surveillance annuel sur l’ensemble du territoire a permis de détecter efficacement toute introduction et de maîtriser le parasite afin d’éviter sa dissémination. Ce réseau s’est densifié depuis 2002 pour passer de 300 à près de 2000 pièges sur l'ensemble du territoire. Il est implanté chaque année, en collaboration avec la profession, dans certaines régions, dans les cultures de maïs et à proximité des points d’entrée de l’insecte, notamment les aéroports et le réseau autoroutier.
Les exploitants producteurs de maïs mettent en oeuvre sous l’autorité des directions régionales de l’alimentation de l’agriculture et de la forêt des mesures de lutte. L’objectif de la lutte contre cet insecte est d’éviter son installation et sa dissémination sur le territoire. Cette lutte nécessite un traitement insecticide dans la zone où l'insecte est identifié, afin de respecter les contraintes de certaines exploitations agricoles.
Les professionnels de la filière maïs se sont récemment engagés dans la construction d’un mécanisme de solidarité. Le ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche et le ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi devraient prochainement adopter un texte définissant les conditions de cet appui financier à la lutte collective. L’Etat participe financièrement en complément de mécanismes de solidarité financés par les organisations professionnelles.
*La chrysomèle du maïs est un petit coléoptère qui s’attaque aux racines du maïs. La réglementation européenne
impose la lutte contre cet insecte ravageur. Originaire d’Amérique centrale, il a progressivement envahi l’Amérique du nord où il est devenu le principal ravageur du maïs. Apparu pour la première fois sur notre continent en 1992, en République fédérale de Yougoslavie (Serbie), il a rapidement atteint les pays voisins (Bulgarie, Hongrie, Roumanie, etc.) et certains pays limitrophes (Italie, Suisse).
Historique des cas en France
La chrysomèle des racines du maïs a été détectée pour la première fois en 2002 en Ile-de-France où des foyers nouveaux ou encore actifs ont été répertoriés jusqu’en 2005. Un foyer y est réapparu en 2008. L’année 2003 marque son apparition en Alsace avec une période de non-signalement de 2004 à 2006 (un individu isolé en 2006). L’année 2007 marque la première incursion en Rhône-Alpes où elle est active depuis, et en Bourgogne où elle n’a pas été signalée en 2008.
Localisation des captures de chrysomèles en 2009
En 2009, le réseau de surveillance a permis la découverte précoce des foyers, avec une première capture le 1er juillet.
Au 29 juillet, 33 individus ont été capturés :
- 10 individus en Alsace : 1 nouveau foyer : 1 capture à Village-neuf (68) ; 9 captures sur le foyer du Centre Haut-Rhin avec une double zone focus composée de 8 captures à Battenheim-Ruleisheim (68) et 1 capture à Sausheim (68) ;
- 22 individus en Rhône-Alpes : 5 nouveaux foyers : 3 individus à Leyment avec double focus composé 2 captures à Leyment (01) et 1 à Amberieu-en-Bugey (01), 2 captures Groissat (01), 1 capture à Bourgneuf (73), 1 capture à Chamousset (73), 7 captures à Bonneville-Ayse (74) dont 1 capture à Bonneville et 6 captures à Ayse ;
captures sur les foyers de la plaine de l’Est Lyonnais ;
- 1 individu en Bourgogne : 1 nouveau foyer : 1 capture à Dommartin les cuisseaux (01), non loin du foyer de Groissat (chevauchement des zones de sécurité).
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