Pris violemment à partie il y a une semaine au Touquet par des militants de la FDSEA et lâché par le président du Space de Rennes qui n'est autre que celui de la FNSEA, dans un bain de foule en colère, le ministre de l'Agriculture, Bruno Le Maire, décide de changer de fusil d'épaule. Il joue l'ouverture syndicale, mais jusqu'où cela ira-t-il?
Une nouvelle crise s'est manifestée depuis avec une grève du lait qui aura duré quinze jours et qui a hissé le débat au niveau européen. Pour sortir de cette impasse, Bruno Le Maire, outre son expérience diplomatique, ses visites de terrain, use de son esprit méthodique. Il va plus loin que ces prédécesseurs. Il recevra tous les syndicats représentatifs. Sont donc aussi invités rue de Varenne : la Coordination Rurale et la Confédération Paysanne, toutes deux partisanes d'une maîtrise publique des volumes à l'échelle européenne. Une grande absente cependant : l'APLI (Association des producteurs de lait indépendants) à l'origine entre autre de la grève du lait, mais cela n'empêche pas le ministre de discuter avec cette association en d'autres lieux.
Reste que cette pluralité s'arrête pour l'instant aux portes des interprofessions. Pour le lait, la FNPL n'est composée que de représentants du syndicat majoritaire. Certaines mentalités évoluent y compris au sein de la FNPL et des autres branches du CNIEL. Finalement, on ne peut empêcher l'eau d'une rivière de couler, sinon elle emporte tout sur son passage ensuite.
Voyez le reportage vidéo,
Eric de la Chesnais, journaliste au Figaro en charge des questions agricoles
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