Vous êtes ici:

Jouffray-Drillaud met en avant le méteil avec le Mélopro EP

Par Jean Moullart | Publié le 17 Septembre 2010 à 15:25
Jouffray-Drillaud met en avant le méteil avec le Mélopro EP
Selon la firme semencière Jouffray-Drillaud, "Melopro EP", mélange de fourragères protéagineuses d’hiver, a connu un certain succès lors de la dernière campagne avec plus de 5.000 ha semés. Les avantages de Melopro EP reposeraient sur une implantation facile, une exigence faible en temps de travail pour un rendement sûr. Pour la campagne à venir, les intentions de semis seraient à la hausse. Jouffray-Drillaud prévoit le doublement des surfaces semées sur tout le territoire en Melopro EP.
Lancer la discussion sur le forum

Pour Laurent Cipière, responsable agronomique chez Jouffray-Drillaud, "les conditions climatiques ont, encore cette année, été catastrophiques pour les fourrages. La sécheresse a obligé les éleveurs à piocher précocement dans leurs stocks. En parallèle, les rendements des ensilages de maïs promettent malheureusement de ne pas être à hauteur des espérances et, qui plus est, de piètre qualité. Alors, on comprend que l’éleveur se tourne vers des solutions qui lui permettent de sécuriser le stock de fourrage, quels que soient les caprices de la météo".

En plus d’être une opportunité dans le cadre de la pénurie de fourrage, Melopro®EP serait une solution vraiment économique (dixit la firme Jouffray-Drillaud). Ainsi, "pour moins de 70€ de l’hectare, pratiquement le coût d’implantation d’un ray-grass d’Italie, l’éleveur pourra, sans craindre les variations climatiques, compter sur un rendement de 10 à 12 tonnes de matière sèche à l’hectare, équivalent à un ensilage de maïs. Melopro EP, c’est la sécurité avant tout. On peut récolter en fourrage de façon précoce et régulière".

                                                                                                                                        

Philippe Gratadou, Directeur Marketing Semences, précise que "si la composition Jouffray-Drillaud honore ses promesses de rendement, c’est parce qu’elle est composée de variétés de type hiver, inscrites au catalogue CTPS en l’occurrence la vesce pépite et le pois Assas.  Ainsi, en étant implantés dès octobre, c’est l’assurance que vesce et pois passent l’hiver, ce qui n’est pas le cas pour d’autres mélanges du commerce qui peuvent être composés de variétés étrangères, de type printemps.  A l’agriculteur d’être vigilant sur ce point précis."

Selon Jouffray-Drillaud, "pour un semis réalisé à l’automne, on peut récolter très précocement  en ensilage dès le mois d’avril, comme un RG Italie". Le fourrage qui en résulte serait doté d’une haute valeur alimentaire, de par sa richesse en protéines et en énergie. L’agriculteur pourra ensuite semer un maïs qui bénéficiera de l’effet précédent, dû au reliquat d’azote. La seconde possibilité consiste à récolter en juin sous forme d’ensilage immature (grains céréales laiteux/pâteux) le plus pratique. Dans ce cas, on gagnerait en volume et on atteindrait l’optimum en termes de rendement/qualité. Ensuite, l’éleveur peut choisir de semer une dérobée d’été (sorgho fourrager, ou un mélange moha/trèfle d’Alexandrie) comme Estival. Enfin, l’éleveur pourra récolter en grain au mois de juillet (vesce, pois, céréales). On obtient généralement de 40 à 50 quintaux à l’hectare d’un mélange équilibré, et on peut alors semer une dérobée d’été (millet fourrager, estival, sorgho) ou bien une prairie plus tard à l’automne (septembre).

 

 

 

 

 

 

A propos de Mélopro EP de la firme Jouffray-Drillaud

Mélopro® EP associe le pois fourrager d’hiver ASSAS et la variété de vesce commune d’hiver PEPITE. La composition doit être semée courant octobre de 35 à 50 kg/ha associée avec 100 à 150 kg/ha d’une ou plusieurs céréales (avoine, triticale, ou les 2). Les avantages agronomiques de ce mélange de protéagineux hivernants annuels associé à des céréales d’hiver sont nombreux. C’est un couvert étouffant vis-à-vis des adventices : aucun désherbage n’est nécessaire pour garantir la propreté des parcelles. Mélopro® EP est, d’autre part, peu exigeant en fertilisation azotée et révèle un bon comportement vis-à-vis des maladies. Mélopro® EP constitue un excellent précédent cultural et sa récolte précoce (juin) l’expose moins aux aléats climatiques




Images associée(s) à cette actualité :


Commentaire(s)


Autres articles sur Jouffray-Drillaud

Semences et plants
Un guide, intitulé «la luzerne en question» et édité par Jouffray-Drillaud, leader français en semences de luzerne, vient de sortir. Ce manuel complet de 34 pages répond à toutes les questions relatives...
Lire la suite >>>
Semences et plants
A 46 ans, et après 20 ans de carrière au sein du groupe, Denis David a été nommé à la tête de prend l’agrofournisseur Jouffray-Drillaud. Il y remplace Etienne Grallien, appelé à exercer de nouvelles fonctions...
Lire la suite >>>
Semences et plants
Invoquant une demande croissante de luzerne pour de nouveaux débouchés en France comme à l’international, Jouffray-Drillaud annonce être en quête de multiplicateurs. En vue de séduire les agriculteurs,...
Lire la suite >>>
Services
Devant la demande croissante de luzerne pour de nouveaux débouchés en France comme à l’international, Jouffray-Drillaud recherche des multiplicateurs. Afin de séduire les agriculteurs, le semencier met...
Lire la suite >>>
Protection des cultures
L’herbicide « Luz-Zen », association de deux spécialités complémentaires (« Nirvana S » (250g/l de pendiméthaline - 16,7 g/l d’imazamox) et « Harmony SX » (50 % de thifensulfuron-méthyle)) apporte une...
Lire la suite >>>