Pour Laurent Cipière, responsable agronomique chez Jouffray-Drillaud, "les conditions climatiques ont, encore cette année, été catastrophiques pour les fourrages. La sécheresse a obligé les éleveurs à piocher précocement dans leurs stocks. En parallèle, les rendements des ensilages de maïs promettent malheureusement de ne pas être à hauteur des espérances et, qui plus est, de piètre qualité. Alors, on comprend que l’éleveur se tourne vers des solutions qui lui permettent de sécuriser le stock de fourrage, quels que soient les caprices de la météo".
En plus d’être une opportunité dans le cadre de la pénurie de fourrage, Melopro®EP serait une solution vraiment économique (dixit la firme Jouffray-Drillaud). Ainsi, "pour moins de 70€ de l’hectare, pratiquement le coût d’implantation d’un ray-grass d’Italie, l’éleveur pourra, sans craindre les variations climatiques, compter sur un rendement de 10 à 12 tonnes de matière sèche à l’hectare, équivalent à un ensilage de maïs. Melopro EP, c’est la sécurité avant tout. On peut récolter en fourrage de façon précoce et régulière".
Philippe Gratadou, Directeur Marketing Semences, précise que "si la composition Jouffray-Drillaud honore ses promesses de rendement, c’est parce qu’elle est composée de variétés de type hiver, inscrites au catalogue CTPS en l’occurrence la vesce pépite et le pois Assas. Ainsi, en étant implantés dès octobre, c’est l’assurance que vesce et pois passent l’hiver, ce qui n’est pas le cas pour d’autres mélanges du commerce qui peuvent être composés de variétés étrangères, de type printemps. A l’agriculteur d’être vigilant sur ce point précis."
Selon Jouffray-Drillaud, "pour un semis réalisé à l’automne, on peut récolter très précocement en ensilage dès le mois d’avril, comme un RG Italie". Le fourrage qui en résulte serait doté d’une haute valeur alimentaire, de par sa richesse en protéines et en énergie. L’agriculteur pourra ensuite semer un maïs qui bénéficiera de l’effet précédent, dû au reliquat d’azote. La seconde possibilité consiste à récolter en juin sous forme d’ensilage immature (grains céréales laiteux/pâteux) le plus pratique. Dans ce cas, on gagnerait en volume et on atteindrait l’optimum en termes de rendement/qualité. Ensuite, l’éleveur peut choisir de semer une dérobée d’été (sorgho fourrager, ou un mélange moha/trèfle d’Alexandrie) comme Estival. Enfin, l’éleveur pourra récolter en grain au mois de juillet (vesce, pois, céréales). On obtient généralement de 40 à 50 quintaux à l’hectare d’un mélange équilibré, et on peut alors semer une dérobée d’été (millet fourrager, estival, sorgho) ou bien une prairie plus tard à l’automne (septembre).
A propos de Mélopro EP de la firme Jouffray-Drillaud
Mélopro® EP associe le pois fourrager d’hiver ASSAS et la variété de vesce commune d’hiver PEPITE. La composition doit être semée courant octobre de 35 à 50 kg/ha associée avec 100 à 150 kg/ha d’une ou plusieurs céréales (avoine, triticale, ou les 2). Les avantages agronomiques de ce mélange de protéagineux hivernants annuels associé à des céréales d’hiver sont nombreux. C’est un couvert étouffant vis-à-vis des adventices : aucun désherbage n’est nécessaire pour garantir la propreté des parcelles. Mélopro® EP est, d’autre part, peu exigeant en fertilisation azotée et révèle un bon comportement vis-à-vis des maladies. Mélopro® EP constitue un excellent précédent cultural et sa récolte précoce (juin) l’expose moins aux aléats climatiques
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