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Damien Digard, directeur général: "Maschio Gaspardo veut faire connaître la qualité de ses produits au marché agricole français"

Par Jean Moullart | Publié le 18 Mars 2011 à 15:36

Damien Digard est le nouveau directeur de la filiale Maschio Gaspardo en France. La marque italienne connue pour ses herses rotatives propose désormais une gamme large allant du semis (marque Gaspardo: semoirs monograines, semoirs à céréales) à la presse (marque Mascar - presse à chambre variable présentée au Sima 2011-) en passant par les charrues (un accord tout récent de distribution vient d'être signé avec la marque espagnole Olvac). Maschio Gaspardo est une société familiale qui réalise 165 millions de chiffre d'affaires dont 80% à l'export. Si la France ne figurait pas pour l'instant dans les pays cibles, aujourd'hui, la marque italienne veut s'y implanter et entend se donner les moyens en étoffant son service technique, son service commercial français et en cherchant de nouveaux concessionnaires. Maschio Gaspardo estime en effet que ses produits n'ont pas à rougir de ceux des "ténors" qui occupent déjà le marché français.

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"Maschio est leader en Italie et nous sommes leaders sur le marché mondial des semoirs monograines. 80% du CA de Maschio Gaspardo se fait à l'export notamment en Ukraine, en Russie ou aux Etats-Unis" annonce Damien Digard directeur de la filiale française de Maschio Gaspardo. Avant d'ajouter que "la France avait été un peu délaissée jusqu'alors car la priorité avait été mise sur d'autres pays. Mais aujourd'hui Maschio veut montrer que ses produits sont adaptés au marché français. Et montrer par exemple qu'avec les semoirs monograines, on a d'excellent résultats".

Maschio Gaspardo est une société familiale. 1200 personnes travaillent pour la firme dans le monde. La filiale française, c'est 15 personnes mais "ca va grossir avec de nouvelles recrues pour la fin de l'année" prévient Damien Digard. "Nous allons en effet embaucher de nouvelles personnes à la technique. La force de vente va passer de 7 à 10 responsables commerciaux. Au niveau concessionnaires, nous mettrons un point d'honneur à le former, à l'aider car la priorité c'est le service aux agriculteurs. Nous nous devons d'avoir un sevrice de qualité. Nous avons 60 "bons" concessionnaires (bons car ils travaillent régulièrement avec la marque - ndlr). Aujourd'hui avec le développement des produits, notre gamme large, nous souhaitons densifier ce réseau de concessionnaires en France".