DEKALB commercialise 14 nouvelles variétés de maïs tolérantes au stress hydrique

La sécheresse est une des principales causes de perte de rendement de la culture du maïs. II s’agit de manque d’eau ponctuel, à ne pas confondre avec l’aridité qui est un déficit d’eau structurel.

Il faut distinguer trois stades de développement au cours desquels la réponse de la plante au stress hydrique sera différente :

- le stress précoce de l’épi : il a un effet limité sur le rendement mais induit un ralentissement de la croissance, l’enroulement des feuilles, la réduction de la surface foliaire et potentiellement, une perte en nombre de plantes productives par hectare.

- le stress à floraison : il impacte fortement le nombre de grains par épi et peut favoriser les attaques de maladies.

- le stress lors du remplissage du grain : il peut impacter le poids moyen des grains, accélérer la sénescence des feuilles et peut accroître l’impact des maladies.

« Les stress à la floraison et au moment du remplissage du grain, en général au mois de juillet, peuvent être très préjudiciables au rendement qui peut être diminué de 10 ou 20% ! » précise Eric François, responsable technique maïs.

DEKALB annonce avoir utilisé un pool génétique très large pour la sélection des variétés "DKOptim'eau". Les sélectionneurs de Monsanto du monde entier ont échangé le matériel génétique, appelé « germplasm », afin de l’enrichir et de choisir les descendances les mieux adaptées aux différentes zones géographiques. Cela s’est traduit par une amélioration continue des rendements, de la résistance aux maladies, de la qualité du grain et également du comportement face au stress hydrique.

Un réseau de testage très large a été installé par DEKALB dans des environnements variés pour une sélection locale et une adaptation à toutes les situations. En France, entre 2008 et 2010, un réseau d’essais en situation d’apports d’eau contrôlés a été mis en place. L’utilisation de sondes capacitives a permis de suivre en grandeur réelle la situation d’approvisionnement en eau des parcelles et ainsi de faire le lien avec le résultat de rendement. Les résultats de ce réseau permettent aujourd’hui de proposer ces 14 variétés aux agriculteurs.

« L’amélioration continue des variétés de maïs est une réalité depuis de nombreuses années, et les statistiques de l’AGPM montrent une moyenne inégalée du rendement en France de 105 quintaux par hectare en 2011. La gamme DKoptim’eau est un moyen de fiabiliser encore plus les résultats agronomiques et économiques des maïsiculteurs, en particulier dans les zones où les aléas climatiques sont plus marqués », indique Lionel Lordez, directeur marketing DEKALB.

Ces avancées vont dans le sens des engagements de R&D de Monsanto de produire plus avec moins de ressources. C’est pourquoi DEKALB continue à travailler dans ce domaine et suit avec intérêt les recherches conduites par diverses institutions dans le monde, par exemple les travaux d’Arvalis Institut du Végétal sous les serres mobiles du Magneraud, un dispositif qui permet un contrôle total des apports d’eau à la culture.

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