« Capstar » et « Program », deux insecticides de Novartis contre la « puce du chat »

Même si l’animal ne se gratte pas et que l’on ne voit pas de puces, Novartis recommande d’être toujours vigilant. Selon le laboratoire pharmaceutique, la présence de puces est facilement repérable par leurs déjections, petites poussières noires de sang séché que l’on peut observer à la base de la queue ou sur le ventre de l’animal entre autres.

Un chien peut contaminer une maison entière avec ses puces

- De la contamination à l’infestation le chemin est très court puisqu’en 24h la puce peut pondre jusqu’à 50 oeufs qui, malgré une mortalité considérable, peuvent continuer à vivre à l’état de larves pendant l’automne et l’hiver, avant d’éclore au printemps.

- L’infestation de l’animal peut alors facilement entraîner celle de toute la maison et de ses habitants. Dans les canapés, la literie, sur les tapis et même entre les lattes du parquet, il faut passer l’aspirateur partout et laver tous les tissus à 60° pour espérer se débarrasser de ces hôtes indésirables.

- Les démangeaisons très désagréables que peuvent provoquer leurs piqûres doivent alerter le propriétaire afin qu’il se tourne rapidement vers son pharmacien ou son vétérinaire. Il peut en effet arriver que l’animal touché développe une allergie à la salive des puces. Les démangeaisons deviennent alors intenses principalement dans le bas du dos, sur les cuisses et au niveau de l’aine chez le chien alors qu’elles peuvent atteindre la tête et le cou voire l’ensemble du corps chez le chat. Enfin toutes les puces sont potentiellement l'hôte intermédiaire d'un autre parasite, le ver solitaire du chien et du chat. Les oeufs du ver peuvent être ingérés par les puces dans la nature. Si l’animal à son tour avale accidentellement une puce infestée, par exemple lors de sa toilette, le ver solitaire se développera dans son appareil digestif.

Novartis garantit 15 minutes pour voir tomber ses puces et qu’elles ne reviennent pas

Le traitement s’impose dès identification de la présence de puces mais aussi dans les situations à risque de contamination importante afin d’éviter à tout prix l’infestation. On s’orientera, d’après Novartis, vers une action rapide sans négliger la sécurité de l’animal et de son entourage, en particulier les jeunes enfants et les autres animaux.

Outre le fait qu’ils permettent d’éviter tout contact du produit avec l’entourage de l’animal, ces traitements peuvent être particulièrement efficaces, puisque Novartis annonce que par exemple « Capstar » agit en 15 minutes et élimine les puces à 100% en 24h.

Mais s’il est particulièrement satisfaisant de voir tomber les puces de son animal de compagnie dès 15 minutes après administration de ce médicament, la bataille ne s’arrête pas là pour autant et deux attitudes doivent cohabiter en permanence dans la lutte contre les puces de nos animaux domestiques : le traitement et la prévention.

En termes de prévention, l’objectif sera différent. Il s’agit d’interrompre le cycle de vie des puces en inhibant la croissance des oeufs et des larves dans l’environnement pour empêcher ainsi les ré-infestations. Le bon choix sera à nouveau celui d’un produit qui allie efficacité et sécurité tant pour les jeunes enfants que pour les chatons, les chiots et les femelles en gestation. Un traitement de fond du type Program® devra être répété tous les mois par voie orale à partir du moment où l’animal n’est pas totalement isolé (sans contact avec la nature ou d’autres animaux). La facilité d’administration devient alors un critère de choix non négligeable à coté de l’efficacité et de la praticité. Mélangée à la nourriture, la forme « comprimé » pour les chiens et ampoule pour les chats plus difficiles à soigner s’administrera très facilement.

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