Jean-Michel Soufflet, président du directoire du Groupe Soufflet, et Marion Guillou, présidente de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra), ont signé ce jour un contrat de partenariat afin de renforcer leurs collaborations dans le domaine de la recherche, en vue de développer des produits innovants, issus principalement des biotechnologies blanches. Les biotechnologies blanches qui recouvrent l’utilisation industrielle des procédés biologiques (hors santé) sont utilisées pour la fabrication de commodités chimiques (exemple de l’acide lactique), énergétiques (par exemple le bioéthanol), domestiques (comme les lessives) ou alimentaires (tels les arômes).
Cet accord-cadre, signé pour une durée de 5 ans, et valable rétrospectivement à compter du 1er janvier 2012, a pour vocation d’intensifier les collaborations scientifiques entre le Groupe Soufflet et ses filiales, spécialisés dans la collecte et la première transformation des céréales, et l’INRA, tout particulièrement dans trois domaines: la nutrition santé, l’alimentation animale et la bioprotection des cultures de céréales.
Ce contrat cadre, qui définit les modes de collaboration, d’accueil de personnel, de confidentialité et de propriété intellectuelle (publication, propriété, exploitation) ainsi que les transferts de matériels biologiques, facilitera la mise en œuvre des nouveaux projets collaboratifs entre les deux entités.
A propos des biotechnologies blanches, vertes et rouges
On l'a vu, les biotechnologies blanches recouvrent l'utilisation industrielle des procédés biologiques pour des secteurs en dehors de la santé. Les biotechnologies vertes s’appliquent au secteur agricole et concernent l’utilisation des végétaux pour la production de molécules d’intérêt chez les plantes. Par ailleurs, les biotechnologies rouges couvrent les applications médicales des biotechnologies, alors que les biotechnologies bleues sont associées au milieu marin. Enfin les biotechnologies jaunes rassemblent toutes les biotechnologies qui se rapportent à la protection de l’environnement et au traitement ou à l’élimination des pollutions.
Moins connues que les biotechnologies rouges et vertes, les biotechnologies blanches présentent actuellement le plus gros potentiel de croissance, notamment pour la production de produits chimiques, de polymères et de carburants. En 2008, la valeur des ventes de produits issus des biotechnologies s’élevait à 48 milliards d’euros (3,5 % des ventes mondiales de produits chimiques). En 2012, ce chiffre s’élèvera à 135 milliards € (7,7 %) et en 2017, 340 milliards € (15,4 %). (Source : OCDE, 2009, Outlook on industrial biotechnology).
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