Avec l’intensification des échanges commerciaux, le nombre d’invasions biologiques augmente chaque année de manière exponentielle. Ce fût le cas par exemple de la chrysomèle du maïs présente depuis très longtemps dans les grandes plaines américaines et apparu pour la 1ere fois en 1992 en Serbie tout près de l’aéroport de Belgrade. Afin d’évaluer les risques d’introduction et de propagation des espèces invasives en Europe et d’estimer leur éventuel impact économique, des analyses de risque phytosanitaire (ARP) sont effectués par des experts spécialisés. Jusqu’à présent, aucun outil ne permettait de cartographier de manière assez simple et rapide les capacités d’expansion potentielle de ces espèces. C’était sans compter sur les chercheurs de l’INRA qui ont développé une série de modèles permettant de prédire l’expansion de parasites dans le temps et dans l’espace. Cette recherche s’est faite en en collaboration avec des scientifiques internationaux.
Les nouveaux modèles reposent sur un paramétrage simple et peuvent s’appliquer à de nombreuses espèces parasites contrairement aux modèles déjà existants. Ce type de modèle intéresse directement les agriculteurs. Dans les images ci-contre, l’aire en rouge représente le territoire colonisé par la chrysomèle du maïs en 2010 à partir de son point d’introduction en Serbie en 1992. Cet exemple permet de confronter les résultats des simulations aux observations passées. Dans le cas général, des simulations seront faites pour le futur en testant divers points d’introductions.
Le module se compose de quatre modèles complémentaires dont les simulations renseignent sur l’évolution de la présence du parasite, de la densité de la population, et de la propagation dans le temps et dans l’espace.
Le module d’expansion a été appliqué à l’Europe mais il peut être appliqué à toute autre partie du monde. Il est nécessaire de connaître préalablement les contraintes climatiques associées à la survie et à la croissance de l’espèce étudiée. La répartition géographique de la plante hôte peut également être prise en compte dans ces modèles.
Le module a été testé sur diverses espèces (trois insectes, deux nématodes, une plante et un pathogène). D’après les experts ayant évalué ce module, ce nouvel outil pourrait s’avérer très utile dans le contexte des ARP. Il devrait permettre de quantifier plus aisément le risque d’expansion et, associé aux autres résultats de l’ARP, de déterminer les réglementations les plus appropriées dans chacun des cas.
Ce travail a été effectué dans le cadre du projet Européen PRATIQUE, regroupant de nombreux partenaires. Parmi eux, l’OEPP (Organisation Européenne et méditerranéenne pour la Protection des Plantes, Paris) qui a veillé à ce que les résultats de ce projet puissent s’appliquer concrètement aux ARP, devrait être l’utilisateur principal de ce module.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
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