Pour la FNSEA, JA et la FNO (Fédération Nationale Ovine), le futur plan loup présenté cette semaine par la Ministre de l’Ecologie et le Ministre de l’Agriculture à l’issue du groupe national loup prend enfin la mesure du problème de l’incompatibilité du loup avec l’élevage et remet les éleveurs au coeur du dispositif. Pour ces syndicats, « il y a urgence ». Le loup qui colonise en effet chaque jour de nouveaux territoires (plus de 20 départements concernés) a causé en 2012 selon la Ministre de l’Ecologie 5848 victimes soit près de 600 de plus qu’en 2011. Le plan 2013-2017 sera soumis à la consultation du public dans les prochaines semaines, pour une durée d’un mois. Il sera également présenté en commission faune du Comité national de protection de la nature, le 8 avril prochain. Il devrait être lancé officiellement courant avril, avant la montée des troupeaux dans les estives.
« Nous ne sommes pas dupes pour autant et nous savons qu’un travail important reste à accomplir pour que la pression de prédation diminue effectivement. Nous comptons aujourd’hui sur l’administration et les élus locaux pour qu’ils facilitent la mise en oeuvre de la régulation proposée dans le nouveau plan loup.
La proposition de loi adoptée au Sénat sur la création de zones de protection renforcée contre le loup, qui relaie nos positions syndicales, va elle aussi dans le bon sens. Elle devra néanmoins, pour produire des effets, être accompagnée d’une refonte des engagements internationaux et européens de la France (convention de Berne et directive Habitat), seul moyen de lever véritablement les freins à la régulation de l’espèce» annoncent les syndicats JA, FNSEA et FNO.
Le plan loup 2013-2017 repose sur deux grands principes :
• La gestion différenciée :
La mise en œuvre du plan doit pouvoir être territorialisée afin de tenir compte des différents types d’élevages, les caractéristiques du pastoralisme étant très différentes selon les massifs. Les modes de protection des troupeaux doivent donc tenir compte précisément de ces éléments. La pression de prédation exercée par le loup est également différente.
• La graduation de la réponse :
Les actions à entreprendre doivent pouvoir être graduées, afin de tenir compte de la pression de prédation.
Son contenu est axé sur 4 priorités, déclinées en mesures :
Priorité 1 : Un suivi biologique plus réactif :
Mesure 1 : Un suivi de la population de loup conforté et étendu.
Mesure 2 : Une mise à jour des estimations d’effectifs de loups plus réactive.
Priorité 2 : Une protection des troupeaux contre la prédation qui reste primordiale :
Mesure 3 : Une simplification des mesures de protection, et l’expérimentation de nouvelles méthodes.
Priorité 3 : Un dispositif d’indemnisation des dommages encore affiné :
Mesure 4 : Un dispositif d’indemnisation simplifié.
Mesure 5 : Une connaissance de pertes indirectes affinée, pour une meilleure prise en compte dans le cadre des indemnisations.
Priorité 4 : Un nouveau protocole d’intervention proportionné aux enjeux :
Mesure 6 : Mettre en œuvre une politique de gestion de la population des loups basée sur un taux de croissance.
Mesure 7 : Un nouveau protocole d’intervention gradué, et adapté à la pression locale de prédation.
Mesure 8 : Un recours à l’expérimentation (de mesures de protection ou d’intervention) sur des territoires pilotes.
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