Peut-on concilier traite robotisée et pâturage?

La tendance au développement des robots de traite (AMS) en production laitière bovine à travers l'UE est clairement identifiable. Toutefois, le recours accru aux robots s’associe le plus souvent à une diminution du pâturage. Cette évolution est problématique compte tenu de l'intérêt économique démontré de l'herbe pâturée, atout qui va donc être perdu si on ne parvient pas à intégrer les robots dans les systèmes de production pâturants.

L'objet d'Autograssmilk est d'accroître la compétitivité de l'élevage laitier européen en réussissant la combinaison pâturage/traite robotisée, et ce dans différents contextes et systèmes de production régionaux. Cet objectif sera atteint en :

- développant des stratégies d'alimentation alliant pâturage et robot pour différents systèmes de production,

- utilisant de nouvelles technologies de précision, à l’échelle de l’animal ou de la parcelle, pour optimiser l'intégration du pâturage avec le robot,

- accroissant la durabilité des élevages combinant pâturage et robot,

- développant un outil d'optimisation économique pour les élevages laitiers combinant robot et pâturage,

- et en communiquant au fur et à mesure les connaissances ainsi acquises auprès des producteurs et de leurs conseillers, d'une manière aisément accessible et adaptée aux contextes locaux, afin d'améliorer l'efficacité des exploitations laitières.

Les partenaires engagés dans ce projet sont :

- des associations européennes représentant les éleveurs laitiers et les transformateurs (associations de PME) de 6 pays différents : Irlande, Danemark, Suède, Pays-Bas, Belgique et France,

- 2 élevages, l’un en Irlande et l’autre au Danemark, ainsi que 4 à 6 fermes pilotes dans chaque pays participant au projet ;

- des organismes de recherche en : Irlande, Danemark, Suède, Pays-Bas, Belgique et France.

Pour la France, les partenaires engagés dans le programme sont le CNIEL (Centre National Interprofessionnel de l’Economie Laitière), représentant des producteurs et transformateurs de lait, ainsi que l’Institut de l’Elevage, pour le volet recherche.

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