En France, seuls 28 000 ha sont consacrés à la culture du seigle hybride. C’est beaucoup moins que chez nos voisins européens. En Allemagne par exemple, les surfaces de seigle couvrent environ 700 000 ha. Pourtant, le seigle hybride a de réels atouts et ses débouchés sont à haute valeur ajoutée. Des arguments qui méritent d’être mis en avant. C’est ce que Deleplanque a choisi de faire en publiant « Le livre du seigle hybride ». Le guide est gratuit et disponible sur simple demande.
« Nous avons initié le marché du seigle hybride en France et détenons aujourd’hui 60% du marché. Nous sommes à la fois multiplicateur (2500 ha en 2013) et délégataire exclusif des variétés de sélection Hybro, à travers un partenariat historique avec Saaten-Union France. Cela fait de nous l’acteur de référence de ce marché, annonce d'emblée Didier Lubrez, responsable de l’activité seigle hybride chez Deleplanque.
Une stratégie de commercialisation qui s'accompagne par la sortie d'un ouvrage dédié au seigle hybride
L’ouvrage publié par Deleplanque, « Le livre du seigle hybride », balaie tous les aspects de l’espèce, de la conduite culturale aux débouchés. Il comporte aussi une présentation détaillée de "SU Allawi", "SU Phönix", "SU Mephisto" et "SU Santini", 4 variétés reconnues comme les plus productives du marché*. Elles sont issues de la dernière génération de seigle hybride, qui apporte de réelles avancées génétiques et devrait renforcer le leadership de Deleplanque en 2013.
Quelques atouts du seigle hybride :
- on peut le cultiver même en terres à faible potentiel, à pH faible ou en altitude
- comparé à d’autres céréales, il nécessite moins d’intrants (2.3 unités d’azote pour le seigle contre 3 pour le blé)
- son rendement est stable et élevé : en grains, avec 6 à 8 tonnes/ha en terres à faible potentiel, il est très souvent supérieur à celui des autres céréales ; en paille il se situe autour de 7 t/ha, soit jusqu’à 2 t de plus qu’un triticale et 4 t de plus qu’une orge ou un blé.
Par ailleurs, les débouchés du seigle hybride sont à haute valeur ajoutée et très « tendance » :
- en alimentation animale (1 kg = 1 UF),
- en meunerie (farines de qualité)
- et en biométhanisation (rendement / ha en biométhane comparable à celui du maïs ensilage).
* SU Allawi, SU Phönix, SU Mephisto et SU Santini ont obtenu les meilleures notes de rendement à l’inscription en Allemagne
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