Réunie en Conseil d’Administration le vendredi 28 juin 2013, la CGB a pris connaissance des conclusions du Conseil des Ministres de l’Agriculture sur le Règlement sucre. A cette occasion, les planteurs de betteraves ont manifesté leur insatisfaction face à une reconduction de seulement deux ans du Règlement sucre. La fin du régime des quotas en 2017 leur apparait bien en deçà de leurs attentes. Selon la CGB qui avait demandé un maintien des quaotas jusqu'en 2020, cela les met en difficulté pour atteindre les objectifs de compétitivité nécessaires pour la période post-quota.
Les planteurs de betteraves ont néanmoins marqué leur satisfaction de voir maintenus pour la période post-quota le dispositif interprofessionnel et la politique contractuelle, qui s’appliquent actuellement pour la filière betteravière. Alors que la Commission de Bruxelles avait proposé leur abrogation, la détermination du Parlement européen a permis de maintenir les dispositions règlementaires sur le cadre interprofessionnel qui sauvegarderont demain un partage équitable de la recette de la filière entre planteurs et fabricants de sucre.
Eric Lainé , Président de la CGB, « ne comprend pas les raisons qui ont conduit le Conseil des Ministres de l’Agriculture à ne pas suivre les recommandations du Parlement européen de reconduire pour 5 ans le Règlement sucre. Cette reconduction pour seulement 2 ans, nous met en difficulté pour être compétitif d’ici 2017. Par contre, je souligne l’action du Parlement européen qui a conduit à renforcer le pouvoir de négociation des agriculteurs et dans cet esprit d’avoir maintenu notre organisation interprofessionnelle et contractuelle qui a fait preuve de son efficacité et qui sera un élément de succès pour l’avenir de notre filière».
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