La FNEDT débat sur l’emploi avec ses homologues européens

Au-delà des activités de services à la production agricole, ce sont notamment les conditions sociales d’emploi et de formation dans l’agriculture qui ont été débattues lors de l’Assemblée générale de la CEETTAR qui a eu lieu en Espagne les 19 et 20 juin 2013 sans oublier les opportunités qu’offre l’espace européen aux jeunes étudiants.

Pour Gérard Napias, Président de la CEETTAR et également président de la FNEDT : « Les jeunes qui se destinent aux métiers de la prestation de services agricole doivent saisir la chance de vivre une expérience européenne au cours de leur formation».

D’ailleurs d’ici fin 2013, 12 stagiaires originaires de l’Ouest de la France devraient séjourner pendant une semaine dans le Nord de l’Allemagne à l’initiative de la MFR de Montfort sur Meu (22) qui est l’un des Centres de formation au titre de Technicien Gestionnaire de Chantier en ETA créé par la Fnedt et reconnu par l’Etat. Ils seront accueillis dans des ETA allemandes et dans un centre de formation professionnelle équivalent (Fachkraft Agrar Service).

En retour, le projet est d’accueillir en France des jeunes allemands en formation aux métiers de la prestation des services. Les uns et les autres découvriront de nouvelles pratiques d’utilisation de matériels agricoles, s’adapteront à un contexte d’entreprise différent et s’ouvriront à d’autres réalités économiques et sociales.

Le marché du travail européen au sein du monde agricole commence à exister aujourd’hui avec l’européanisation du marché du travail agricole saisonnier. Klaus Pentzlin, Président de la Fédération allemande des entrepreneurs de travaux agricoles confie que l’amplitude de recherche d’emploi des travailleurs saisonniers à elle aussi évolué avec la crise. « Ils connaissent de mieux en mieux les salaires qui sont proposés en Europe. Ils n’hésitent pas à changer de région ou de pays pour obtenir de meilleures conditions d’emploi ». Un signe qui confirme la nécessité pour les entreprises de se situer demain dans un cadre européen pour séduire les jeunes qui se destinent aux métiers de la conduite des engins agricoles et de la gestion des chantiers de travaux agricoles. « Ce sont les entreprises les plus préparées qui réussiront dans un marché du travail européen. » ajoute Gérard Napias. 

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