« Les aides ont leurs limites. Celles qui viennent d'être décidées par la Commission, représentent entre 600 à 1000 euros par producteurs laitiers, ce n'est pas à la hauteur de nos problèmes, indique Christian Manauthon, vice président de l'APLI, à l'origine de la grève du lait et de cette manifestation parisienne. Nous ne voulons plus d'aides supplémentaires et ne voulons plus être assistés. Nous voulons vivre de la vente de nos produits et assurer un avenir à nos enfants ». Des enfants qui ont bien compris la situation précaire de leurs parents. « Je suis là parce que le lait n'est pas payé assez cher», explique Damien âgé de sept ans et venu avec son père du Calvados. Comme lui de nombreux bambins venus à Paris avec leurs tracteurs à pédales veulent être agriculteurs. Ils préparent sans le savoir leur avenir. De la graine de syndicalistes agricoles avant l'heure... Reste à savoir si dans ces conditions, l'exploitation laitière où ils grandissent sera encore viable dans dix ans...
par Eric de la Chesnais, journaliste au Figaro en charge des affaires agricoles
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