Les objectifs de la filière betteravière sont de progresser en compétitivité de 30% d’ici 2020 pour concurrencer le sucre de canne. Pour cela, la filière mise sur la génétique et a soumis un ambitieux projet de génomique. Ce projet associe onze partenaires dont Florimond Desprez, l’ITB, l’Inra, le Cemagref. Il s’agit d’identifier et localiser des gènes intéressants dans l’ADN de la betterave. Les betteraves sucrières actuellement cultivées sont en effet issues de la sélection variétale opérée depuis une trentaine d’année qui a permis d’augmenter considérablement les rendements betteraviers. Mais il reste désormais une autre amélioration cruciale à effectuer : celle d’obtenir une betterave résistante aux maladies, celle d’une betterave que l’on pourrait semer plus tôt sans craindre les gels de sortie d’hiver. Le programme de recherche du génome de la betterave sera financé dans le cadre des « investissements d’avenir » dans le cadre du « Grand Emprunt » initié par le Président de la République. Les résultats de ce programme sont attendus d’ici à 8 ans.
La technique employée dans le cadre du projet Aker doit permettre d’exploiter la diversité génétique des 12 000 variétés de betteraves existantes pour identifier le gène de résistance aux maladies et de nouveaux gènes tels que les gènes responsables de la teneur en sucre, du rendement, de certaines maladies,… afin d’optimiser la productivité tout en s’inscrivant dans une production durable.
Les variétés actuellement utilisées pour la culture de la betterave se sèment au printemps et se récoltent à partir de septembre. Elles ne doivent pas être semées trop tôt car elles sont sensibles au gel. Avec une betterave plus résistante, les semis pourraient être réalisés plus tôt et la betterave pourrait alors démarrer sa croissance plus tôt. Les sucreries pourraient alors ouvrir plus tôt et donc augmenter leur capacité de production. Les quantités de sucre produites pourraient en conséquence augmenter. Tout en augmentant les volumes de sucres produits, les sucreries amortiraient mieux leurs coûts fixes. Il s’agit donc véritablement d’un levier de compétitivité.
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