Pour valoriser au mieux les apports azotés sur maïs, Gilles Espagnol d’ARVALIS - Institut du végétal rappelle qu’il faut apporter l’azote au bon moment et bien choisir la modalité d’apport pour éviter les pertes par volatilisation. Le maïs absorbe l’essentiel de l’azote entre les stades 6-8 feuilles et fin floraison. Il convient donc de réaliser l’apport principal juste avant cette période.
Jusqu’au stade 6-8 feuilles, les besoins du maïs en azote sont assez limités. Aussi, le premier apport doit se limiter à la dose nécessaire au démarrage de la plante. Une fois le stade 6-8 feuilles dépassé, les besoins en azote de la culture augmentent fortement et restent à un niveau élevé jusqu’à la fin de la floraison femelle. Entre ces deux stades, le maïs absorbe 85% de ses besoins en azote. Pour valoriser au mieux l’azote, l’apport principal doit donc être réalisé autour du stade 6-8 feuilles.
Attention aux pertes par volatilisation
Dans de bonnes conditions d’utilisation, l’efficience de l’azote absorbé est comparable pour les différentes formes d’engrais azoté. Cependant, l’urée est fortement sensible aux pertes par volatilisation. Elles sont d’autant plus importantes pour des sols sableux ou à faibles CEC. Pour limiter ces pertes et obtenir une efficacité équivalente à celle de l’ammonitrate, l’urée doit être enfouie assez profondément dans le sol pour que l’ammoniac qui se dégage soit fixé avant d’atteindre la surface du sol. Le binage ne suffit pas pour réduire suffisamment les pertes par volatilisation. Le risque de volatilisation de l’urée peut aussi être fortement atténué si une pluie suffisante suit de peu l’épandage (20 à 30 mm) pour transférer l’urée en profondeur.
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