D’après les prévisions de stades, ARVALIS-Institut du Végétal estime que les premières moissons devraient commencer à partir de mi-juillet, selon les conditions météos. Le mois de mai très frais a entrainé un retard de floraison. On situe la plupart des floraisons entre le 20 et le 30 mai. Parfois, les étamines sont restées longtemps sur les épis pouvant entrainer des confusions dans les stades observés en parcelles agriculteurs.
En Nord-Aquitaine, le retard de végétation est estimé à 10-15 jours par rapport à une année normale. Les récoltes blé tendre débuteraient autour du 15 juillet et dépendront du climat à venir.
Potentiel de rendement : températures basses et rayonnements faibles ont pu affecter le nombre de grains par épis
Le manque de rayonnement peut avoir des conséquences sur la mise en place du composant nombre de grains par épi.
Au cours de la montaison, le manque de rayonnement affecte la croissance de l’épi et peut entraîner des avortements tardifs d’épillets : ils sont présents, verts, mais petits et ne contiendront pas de grains. Ceci peut être plus marqué dans des cultures à forte densité de tiges et/ou des situations stressées (excès d’eau, manque d’azote).
Fin avril avec à la fois des rayonnements faibles (<200 cal/cm²/J) et des températures basses (T° mini proches de 4 °C), la méiose peut avoir été perturbée dans les parcelles précoces (orges et blés précoces).
Avertissement:
ARVALIS mentionne que ces éléments ne sont que des indicateurs d’alerte et d’autres facteurs rentrent en jeu : nombre de jours consécutifs avec faible rayonnement, sensibilité des variétés… De plus, les dates réelles de stades « méiose » en parcelles sont difficiles à connaître avec précision, notamment cette année avec des stades épiaison très tardifs.
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