La France est aujourd’hui le premier producteur européen de blé dur et de blé tendre et le deuxième producteur de maïs. Au niveau mondial, la France occupe entre la deuxième et la huitième place pour la production de blé, maïs et autres céréales. Aussi, plus de 50 % de la production de céréales françaises sont exportées, ce qui représente plus de 10 % des marchés mondiaux. C’est un atout pour l’équilibre de la balance commerciale française, la balance des céréales étant positive. Mais quid de l’avenir ?
Dans les dix prochaines années, la demande mondiale devrait augmenter d’environ 275 millions de tonnes de céréales. Cette forte hausse est liée à la croissance de la population, prévue avec 0,8 milliards de personnes en plus d’ici dix ans, principalement sur les continents asiatiques et africains. Pour les pays émergents de l’Asie, le régime alimentaire des populations évolue vers davantage de viande, dont la production nécessitera donc plus de céréales.
Selon les études, ces pays ne pourraient pas à eux seuls répondre à cette hausse de la demande et les échanges mondiaux devraient encore augmenter.
Cette hausse de la demande se situerait majoritairement en Asie, mais également en Afrique et même en Europe. Une partie de cette demande se trouverait donc sur les marchés de proximité français (Afrique du Nord et subsaharienne), marchés qu’elle approvisionne déjà aujourd’hui.
La production de céréales françaises est relativement stable dans le temps
Les autres atouts de la France sur ce marché mondial des céréales sont la régularité de sa production grâce à une forte productivité par hectare et à un niveau de qualité constant. Ces différents points forts lui permettent d’être présente régulièrement sur les marchés internationaux pour satisfaire la demande de ses clients.
Y’a-t-il des possibilités de produire plus en France ?
Côté surfaces, peu d’évolution positive sont à attendre car la plupart des terres sont aujourd’hui cultivées et les agriculteurs doivent faire face à une urbanisation de plus en plus dévoreuse de terres agricoles. A cela, on peut ajouter la compétition de plus en plus forte entre cultures.
La principale marge de manœuvre pour la France reste donc le rendement. Le potentiel génétique s’est assez peu exprimé ces dernières années pour des raisons climatiques et réglementaires.
C’est pourquoi, selon ARVALIS-Institut du Végétal, il est important d’avoir une recherche active et de pouvoir accéder à toutes les innovations qui permettront de faire progresser rendement.
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