Les récoltes de maïs approchent. Il faut dès à présent penser à la gestion des résidus de maïs qui servent d’abri aux larves de foreurs et au champignon responsable de la fusariose pendant l’hiver.
La gestion des résidus constitue une mesure de prophylaxie indispensable pour, d’une part faciliter la dégradation des cannes (supports de conservation des fusarioses), et d’autre part détruire les larves de foreurs qui passent l’hiver dans ces cannes.
Le risque sanitaire est proportionnel au volume de résidus laissé en surface. Pour accélérer la dégradation des résidus, broyage fin, mélange à la terre puis enfouissement par le labour sont recommandés. Non dénué d’effet, le broyage sous bec est un minimum, mais se révèle généralement insuffisant : un re-broyage fin est recommandé, indispensable si l’implantation de la culture suivante est réalisée sans labour. En succession maïs-maïs, la dégradation des résidus limite également le maintien de l’inoculum d’helminthosporiose.
Broyer permet également de détruire les larves de foreurs (pyrale et/ou sésamie) qui véhiculent et favorisent le développement des autres champignons préjudiciables à la qualité sanitaire du maïs (F. verticillioides).
Boyer pour réduire les larves de pyrale
Même si la pression pyrale est restée modérée en 2014, elle a été globalement plus forte qu’en 2013 surtout dans des secteurs comme la Beauce-Perche, le Gâtinais et la Sologne. Les comptages larvaires sont en cours de finalisation ; ils permettront de mieux caractériser la pression de l’année. Un simple broyage réalisé tôt après la récolte, détruit directement des larves et en expose d’autres au froid hivernal, aux prédateurs et aux parasites. L’intervention détruit 50 à 70 % des larves, score loin d’être négligeable par rapport à celui des interventions en végétation. Même dans les secteurs où le recours à des moyens de lutte chimique efficace (Coragen notamment) a permis de limiter fortement la pression pyrale, le recours au broyage reste d’actualité afin de ne pas voir grossir de nouveau les populations de pyrale à l’avenir.
Rappelons par ailleurs que les parcelles ayant subi des attaques de pyrales doivent faire l’objet d’attentions particulières à la récolte (récolte pas trop tardive notamment).
Des avantages agronomiques associés
Mélangés à la terre, les résidus se dégradent mieux et piègent de l’azote. L'incorporation superficielle des résidus de récolte dans les premiers centimètres du sol est un moyen efficace pour piéger les nitrates à l'automne (20 à 30 kg N ou plus).
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