La grippe aviaire continue sa progression dans le sud ouest de la France, le gouvernement fait-il le nécessaire ?
La grippe aviaire touche le sud ouest de la france depuis novembre 2015 lorsque un foyer de grippe aviaire H5N1 est détecté dans une basse-cour à Biras en Dordogne où 22 poulets et poules sur une trentaine succombent au virus. Alors que des mesures sanitaires ont été prise le 4 janvier 2017 le virus est toujours présent. Il serait même encore plus agressif.
Après la détection de 89 foyers, le ministère de l'Agriculture annonce l'abattage de centaines de milliers de canards élevés à l'air libre dans 150 communes du Gers, des Landes, des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques.
Cette mesure vise à éviter la propagation du virus, revenu sous une forme différente et particulièrement virulente, via les oiseaux migrateurs. Les canards qui n’ont pas été engraissés ne seront pas commercialisés après l’abattage, même si le virus n’est pas transmissible à l’homme.
Ils seront confiés à la filière d’équarrissage. « Cette opération de dépeuplement sera suivie par un nettoyage et une désinfection des bâtiments et des parcours. A l’issue de cette opération d’assainissement, le repeuplement de la zone nécessitera de définir des conditions strictes de biosécurité », précise le ministère de l’Agriculture dans un communiqué.
D'après des responsables syndicaux réunis hier à Auch lors d'une manifestation. Cette crise annonce la mort de la filière.
"Un abattage qui va durer dix jours, plus un vide sanitaire qui va durer un mois, peut-être plus, le temps de remettre des canetons en place pour avoir des canards en gavage, ce ne sera pas fini avant fin juin", a expliqué Philippe Baron, président de l'Association gersoise pour la promotion du foie gras.
"On est dans le flou le plus total", "il y a des gens qui ont envie de quitter le métier", a-t-il ajouté au sortir d'un comité de suivi à la préfecture d'Auch qui a provoqué des conversations très animées parmi les manifestants.
Le Comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (CIFOG), qui représente les éleveurs et industriels de la filière foie gras, "craint des pertes considérables" de l'ordre de 75 à 80 millions d'euros en comptant le coût de l'abattage et celui du vide sanitaire qui suivra.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
Which VPS service is better to choose?
publié par mrdrevor
publié par dirahot46911
publié par Hollis