Le programme agricole d’Emmanuel Macron

Une meilleure répartition de la valeur au sein de la filière « Agroalimentaire ». Lors d’un grenelle de l’alimentation avec les syndicats agricoles, les industries de transformation, les acteurs de la distribution mais aussi avec des associations environnementales et des consommateurs sera organisé pour définir un nouveau pacte alimentaire et pour définir un partage équilibré de la valeur des produits finaux.

Maintien du budget de la PAC actuelle. Mise en place d’un système de régulation des prix adaptés à chaque filière pour lutter contre la volatilité des prix. Travailler à la convergence sociale et fiscale au niveau européen, même temps de travail, même salaire minimum...

Un plan d’investissement et de transformation agricole de 5 milliards d’euros sur 5 ans sera mis en œuvre pour accompagner la modernisation des exploitations agricoles avec des investissements plus respectueux de l’environnement. C’est un plan ambitieux, le montant des aides alloué sera multiplié par 4, par rapport au montant qui était alloué jusqu’à présent.

L’objectif est de cesser d’opposer l’agriculture et l’environnement. En plus des Mesures Agroenvironnementales Et Climatiques (MAEC) existantes, un PSE « paiement pour service environnementaux » de 200 millions d’euros sur 5 ans pour permettre de rémunérer les services rendus par les agriculteurs. Il s’agit l’a encore d’un doublement de l’enveloppe qui était disponible jusqu’à présent.

Dernier objectif phare, libérer le travail : les agriculteurs sont avant tout des chefs d’entreprises. Les mesures annoncées : la diminution du coût du travail par la transformation du CICE en allègement de charges, le droit à l’erreur avec une administration qui conseille plus qu’elle ne sanctionne, le soutien à la formation professionnelle, l’aide à l’installation des jeunes agriculteurs avec un prêt d’honneur à la personne sans garantie de 50 000 euros avec un différé de 2 ans s’appliqueront à l’agriculture.

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