Alors que les cultures ont presque 15 jours d’avance dans certaines régions de la France. Les blés pourraient faire les frais des fortes chaleurs qui ont touché le pays, des inquiétudes moindres pour le maïs, qui grâce au retour de la pluie devrait s’en sortir.
Les fortes températures qui ont touché le pays durant le mois de mai et juin ont des conséquences sur les cultures. Alors que cette vague de chaleur est intervenu entre fin la fin du mois de mai et durant tout le mois de juin, cet épisode de chaleur est inédit en termes de timing. Habituellement, de telles températures surviennent en août, après la récolte des céréales à paille.
Le risque d’échaudage
A l’approche de la moisson, qui s’étale entre la fin juin et la mi-août selon les régions, les inquiétudes sur les rendements sur le blé sont grandes. Lorsque la chaleur intervient lors du remplissage du grain, le risque d’échaudage et fort. Lorsque la température dépasse les 25 degrés, le remplissage du grain se fait moins bien, d’où le risque de perte de rendement. Cet épisode de canicule fait suite à une longue période de sécheresse depuis les semis en septembre. Début mai le potentiel de rendement avait déjà était impacter par la sécheresse.
La chaleur responsable de l’échaudage produit des grains plus petits, mais permet de concentrer les protéines, comme on peut le constater dans les zones semi-arides des Etats-Unis. Il faut savoir que lors de la phase de remplissage, chaque jour où les températures maximales dépassent les 25 °C, le poid de mille grains est diminuer de l’ordre de 0,8 g, ce qui correspond à une perte de rendement de 1,5 quintal par hectare.
Le maïs épargné, sauf si la canicule dure
Le maïs supporte mieux la chaleur en raison de ses origines tropicales. Cependant à partir de 30 degrés, les températures deviennent très pénalisantes, même si la récolte n’est encore qu’une échéance lointaine (fin septembre-mi-octobre).
D’après Arvalis : « A ce jour, compte-tenu des dates de semis précoces et des conditions climatiques actuelles (chaudes et déficitaires en pluviométrie) les récoltes de maïs fourrage pourraient avoir deux à trois semaines d’avance par rapport à la normale si les conditions anticycloniques persistent. »
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