Selon l’étude, les éleveurs sont plus à la pointe sur le risque mycotoxines
Les producteurs de blé dur conduisent avant tout des traitements fongicides pour assurer la qualité sanitaire de leurs céréales (36.5% des répondants), ce qui paraît légitime pour des récoltes destinées à l’alimentation humaine. Il s’agit d’ailleurs de la première raison évoquée devant la sécurisation du rendement (33%) et l’obtention du meilleur retour sur investissement (26%). Chez les producteurs de blé tendre, on avoue rechercher avant tout le meilleur retour sur investissement (35.5% des répondants). Toujours pour le blé tendre, la recherche de qualité sanitaire de la récolte est prépondérante dans les zones d’élevage, comme l’Ouest ou le Sud Ouest car les éleveurs savent bien que si le blé tendre pour l’alimentation de leurs bêtes compte des mycotoxines, cela agira directement sur les performances de leur cheptel. Du coup, ils sont plus attentifs à ce risque.
Le risque mycotoxines et la présence de fusariose sont dissociés
Selon Certis, les producteurs semblent peiner à faire le lien entre fusariose et risque mycotoxines. Et la firme phytosanitaire d’ajouter que « les agriculteurs confondent généralement « qualité sanitaire »’ et « qualité technologique ». A la question "quels éléments prenez-vous en compte pour juger de la qualité sanitaire de votre récolte de blé", la présence de mycotoxines n’arriverait en effet qu’en deuxième ou troisième position, derrière le poids spécifique et la teneur en protéines.
Autre élément, seuls 37% des producteurs de blé dur et 33% des producteurs de blé tendre indiquent spontanément avoir entendu parler du risque mycotoxine (DON). Les mieux informés sont les producteurs de blé dur de Beauce. Les moins bien informés seraient les producteurs de blé tendre du Nord. Ainsi, l’enquête de Certis révelerait que « lorsqu’on leur pose la question de savoir à quoi ils attribuent la présence de mycotoxines dans les récoltes, la présence de fusariose n’arrive qu’en cinquième position (22% des citations en blé dur, 20% en blé tendre) après les conditions climatiques, les précédents culturaux, la sensibilité de la variété qui n’étaient pourtant qu’à peine évoqués au titre des éléments déclencheurs d’attaque de fusarium ».
L’enquête met également en évidence la grande variabilité au sein de l’échantillon des stades phénologiques du blé aux quels le traitement contre la fusariose est conduit. Les interventions peuvent être dirigées du stade début floraison jusqu’au stade fin de floraison. Jérôme Alix souligne que « ce point nous permet de valider le positionnement de notre fongicide Cercobin®. A base de thiophanate-méthyl agissant sur le champignon, mais aussi directement sur la production de mycotoxines, il répond parfaitement à la demande de souplesse des producteurs. D’ailleurs 90% des producteurs de blé dur et 82% des producteurs de blé tendre s’avouent prêts à adopter notre spécialité unique, dont l’action sur la production de mycotoxines a fait l’objet d’un dépôt de brevet au niveau mondial. »
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