Certis annonce l’homologation de Royaltac, régulateur de croissance utilisé pour l’ébourgeonnage de tous les types de tabac. Cette émulsion concentrée, composée de 679 grammes par litre de la matière active « 1-décanol », agit par contact et perturbe la formation des membranes des cellules en phase de croissance rapide. Pour Max Largnier, chef de marché pommes de terre et légumes d’industrie, « l’arrivée de ce nouveau produit est particulièrement attendue par les tabaculteurs. En effet, le retrait récent de solutions d’ébourgeonnage les avait laissés devant un vide technique qui n’était pas sans conséquence dans le raisonnement de leurs programmes ». La dose d’utilisation de Royaltac est de 20 litres par hectare. Royaltac est proposé en bidons de 20 litres.
Royaltac doit être positionné sur des bourgeons jeunes dont la taille est inférieure à 20 mm. Son utilisation est souple. En effet, la nouvelle spécialité de Certis peut être appliquée avant ou après écimage. Avant écimage, Royaltac sera positionné dès le début de l’élongation de l’inflorescence (boutons floraux fermés) et jusqu’à la floraison, avant toutefois l’ouverture des premières fleurs. Royaltac pourra aussi être appliqué dans les deux jours qui suivent l’écimage.
Une application unique de Royaltac permet généralement la destruction des jeunes bourgeons. En cas de bourgeons très vigoureux, une seconde intervention pourra être menée cinq à dix jours suivant la première, à l’apparition de nouveaux bourgeons, si toutefois leur taille est inférieure à 20 mm. Soulignons que Royaltac peut être aussi utilisé en programme séquentiel avec Perlot®, dont l’action systémique permet de prévenir la formation de nouveaux bourgeons.
« Royaltac® complète avantageusement notre gamme existante puisque Perlot, dont le mode d’action est systémique, se positionne plutôt en fin de cycle végétatif, contrairement à Royaltac. Aujourd’hui, les producteurs disposent, avec Royaltac et Perlot, d’un duo de choc pour des programmes de contrôle efficace pour la plupart des variétés de tabac », conclut Max Largnier.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)