Selon le Professeur Berschauer, l’entreprise Bayer CropScience veut être le partenaire privilégié des agriculteurs dans le monde et proposer des "solutions innovantes et durables du semis jusqu’à la récolte".
Bayer CropScience souhaite renforcer son rôle de fournisseur leader de technologies innovantes dans tous les segments, élargir son portefeuille de façon stratégique et étendre durablement son activité sur les marchés émergents, particulièrement dynamiques. Sa stratégie de croissance repose sur trois piliers : la protection chimique des cultures, les caractères génétiques des plantes et les semences de haute qualité. « Nous sommes en train de passer d’un statut de fournisseur classique de produits de protection des cultures à celui de fournisseur de solutions intégrées pour les agriculteurs, des solutions qui comprennent des produits, mais aussi des technologies et des services », a expliqué le Professeur Berschauer.
Agrochimie : un pipeline de recherche bien rempli
En matière de protection classique des cultures, Bayer CropScience occupe une position de premier plan en sa qualité de leader mondial de l’innovation. Dans ce domaine, la société s’est fixé pour objectif de commercialiser, entre 2008 et 2012, dix nouvelles substances actives pour la protection des cultures représentant, à maturité, un potentiel de chiffre d’affaires total de plus de 1,25 milliard d’euros (les prévisions précédentes prévoyaient un chiffre d’affaires de plus d’1 milliard d’euros). Après le lancement réussi de l’insecticide spirotetramat et de l’herbicide pyrasulfotole en 2008, l’entreprise a franchi une nouvelle étape importante cette année : elle a obtenu les premières homologations pour le nouvel herbicide thiencarbazone-methyl combiné à l’agent protecteur cyprosulfamide. En 2010 et 2011, ce sont trois nouveaux fongicides,
le fluopyram, le bixafen et l’isotianil, qui devraient être mis sur le marché. En outre, trois autres produits, dont une solution biologique, se trouvent à un stade de développement avancé.
Accroître la productivité grâce aux biotechnologies végétales
Bayer CropScience s’est bâti au travers de BioScience une solide position mondiale dans les quatre cultures-clés sur lesquelles elle s’est concentrée jusqu’alors : le colza, le riz, le coton et les potagères. Dans les prochaines années, BioScience va élargir son portefeuille sur une base régionale et l’étendre à d’autres cultures. Elle a entrepris des recherches sur l’amélioration de variétés de céréales. Comme pour d’autres cultures, l’objectif est d’accroître les rendements et de rendre les plantes plus résistantes aux conditions météorologiques défavorables. L’entreprise a aussi intensifié ses recherches sur le soja.
Bayer CropScience investit à l’heure actuelle environ 27 % de son chiffre d’affaires dans le développement de nouveaux produits de BioScience, un chiffre qui la place parmi les leaders de son secteur pour ce qui est des efforts de recherche. Aujourd’hui, BioScience compte près de 1 000 chercheurs et sélectionneurs impliqués sur plus de 50 projets.
La recherche interne de l’entreprise est renforcée par une série de coopérations : cette année, plus de dix accords ont été passés avec des organismes de recherche publics et privés. Ainsi, Bayer CropScience travaille depuis juillet avec un institut de recherche agricole de premier plan pour développer de nouvelles variétés de blé. En outre, elle continue à étendre son propre réseau mondial de centres de recherche.
« Nous sommes actuellement présents sur près d’un quart du marché des semences et des caractères génétiques des plantes », a précisé le Dr. Joachim Schneider, responsable de BioScience. « A l’avenir, nous souhaitons proposer des produits à au moins la moitié de ce marché, grâce à un portefeuille élargi. Notre objectif est de croître environ deux fois plus vite que le marché mondial dans les prochaines années. » Le chiffre d’affaires de BioScience devrait passer de 452 millions d’euros en 2008 à près de 1,4 milliard d'euros en 2018. Bayer CropScience souhaite mettre ses solutions à la disposition du plus grand nombre d’agriculteurs dans le monde en proposant ses technologies à d’autres entreprises dans le cadre d’accords de licences. Les quatre contrats conclus jusqu’à présent représentent, à eux seuls, un potentiel de redevances de plus de 500 millions d’euros.
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