Le Cetiom fait un point sur l'avancement du colza à la mi-juin dans trois groupes de région. Le climat humide et relativement frais conduit à un retard de développement qui est évalué à une dizaine de jours pour la région Centre, Ile de France et Eure. En région Poitou-Charentes, Vendée et Limousin, le sclérotinia est absent par contre on retrouve quelques taches de mycosphaerella ponctuellement sur siliques (photo ci-contre).
Région Bretagne/Pays de la Loire/Basse Normandie
Le climat de printemps a permis au colza d’avoir un bon développement et donc d’être plutôt prometteur. Quelques parcelles sont tout de même versées en raison des élongations relativement conséquentes à l’automne et du coup de froid intense de février.
Les températures actuelles inférieures à la normale accentuent le retard du colza. Les récoltes risquent d’être plus tardives qu’habituellement.
Région Poitou-Charentes/Vendée/Limousin
Le climat actuel humide et frais ralentit la maturité du colza. Le remplissage des siliques semble correct annonçant un potentiel satisfaisant. La pluviométrie de printemps a permis un rattrapage (après la période de sécheresse de mars) conduisant aujourd’hui à un nombre de siliques plus important que l’année passée mais a priori avec un nombre de graines un peu inférieur. Les comptages réalisés montrent des siliques plus nombreuses sur les ramifications que sur les hampes principales, illustration de la compensation observée ce printemps.
La pression pucerons cendrées est relativement faible. Les dégâts de cécydomies sont ponctuels sans conséquence majeure pour le moment.
En terme de maladies, l’oïdium est très présent sur les parcelles n’ayant reçu aucune protection fongicide. Pas de signalement de sclérotinia contrairement à quelques taches de mycosphaerella que l’on retrouve ponctuellement sur siliques.
Région Centre/ Ile de France/ Eure
A ce jour, le potentiel est moyen à bon selon les parcelles avec une majorité entre 6 000 et 8 000 siliques/m². La végétation est plutôt saine, excepté pour les parcelles non protégées par un fongicide à la floraison où l’on retrouve du mycosphaerella et/ou de l’oïdium. Pas de signalement de sclérotinia.
Le climat humide et relativement frais conduit à un retard d’une dizaine de jours de développement.
Certaines parcelles changent tout de même déjà de couleur. Cependant, pour la plupart, ce jaunissement est plutôt un signe de dessèchement précoce des plantes avec parfois nécrose au collet dû en partie à des dégâts de gel et/ou d’insectes, maladies…).
Les dégâts de pucerons cendrés et de charançons des siliques restent pour le moment anecdotiques.
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