L’implantation du chanvre est une étape primordiale pour la réussite de la culture. Il faut que la culture démarre dans les meilleures conditions possibles soit dans un sol suffisamment réchauffé (10-12°C) et ressuyé. Les conditions climatiques actuelles très fraiches le matin, ne permettent pas un réchauffement suffisant du sol pour que la culture de chanvre démarre le plus rapidement possible. Et un semis dans un sol froid risque de bloquer la culture au départ entrainant un retard de croissance. Compte-tenu de ces différents éléments, le Cetiom pense qu’il est nettement préférable d’attendre une remontée des températures et un ressuyage du sol avant les semis sachant qu’un décalage de la date de semis sera sans impact sur le rendement.
Par ailleurs, le chanvre est très sensible à l’hydromorphie donc il est important que le sol soit suffisamment ressuyé au moment du semis avec un lit de semence particulièrement soigné.
Le pouvoir étouffant du chanvre vis-à-vis des adventices risque d’être très limité si la culture démarre difficilement et trop lentement. Il n’y a, à ce jour, aucune solution de rattrapage autorisée sur chanvre pour lutter contre les adventices qui auraient pris le dessus.
Le semis du chanvre se fera à une profondeur située entre 2 et 4 cm selon les conditions climatiques. La petite graine de chanvre devra avoir le meilleur contact possible avec le sol et son humidité pour germer rapidement. La densité de semis du chanvre doit être comprise entre 40 et 50 kg/ha pour un bon compromis entre le rendement paille et chènevis.
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